Le soir, je profite du beau temps pour marcher vers les cliffs of Moher.
Je ne les aurai vues que de loin car le lendemain je pars pour un tour de 70km environ pour découvrir le Burren. Je pars sous la pluie. Il fallait bien que ça arrive…
Selon Cronwell, (dixit le Routard), « Le Burren est une région où il n’y a pas assez d’eau pour noyer un homme, pas d’arbres pour le pendre et pas assez de terre pour l’enterrer » Ça vous plante un décor!
Les hommes s’y sont cependant accrochés depuis un moment.
Témoin ce dolmen sous lequel était enterrés une trentaine d’individus (entre 4000 et 3000 Av. JC) ou, cette église datée du XIII eme siècle.
A peine rentré, je retrouve dans la cuisine du camping mes amies voyageuses, une cycliste hollandaise que j’ai dépannée et surtout deux Polonaises installées en Allemagne, très sympas, Mirela et Agnieszka. Bien sur elles connaissent le paprykarz! Elles voyagent uniquement à pied et en utilisant les transports en commun. La conversation se termine au pub et nous tentons de refaire le monde malgré mon anglais hésitant. La soirée a été quoiqu’il en soit des plus agréables.
Le plus: la tente!
Ici derrière les campings cars. Les campings au bord de la mer sont très fréquentés le week end.
Ou là dans un camping beaucoup plus calme sur l’une des trois îles d’Aran.
L’intérêt de cette forme originale c’est que l’on peut se tenir assis sans avoir la toile dans la figure.
Alors Patrick, satisfait ?
70km sous la pluie ? Ouf ! Je n’y suis pas… Je vois que la solitude ne pèse pas trop et que tu perfectionnes ton anglais. Pas de soucis avec ta gauche après les pubs ?
En tout cas tu echappes à la canicule et tu as bien de la chance, demain je rentre en Picardie et il paraît qu’il pleut….
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Effectivement la tente a été montée …dont acte ….après une semaine de warmshowers :-)) …. Je comprends que c’est moins marrant sous la pluie que la soirée au pub avec les charmantes polonaises ou hollandaise :-)….bizarre quand même , serais tu le seul homme à faire du vélo en Irlande ? …ou alors les jeunes filles sont intrigués de voir un homme seul, somme toute agé, aussi « vert » ( comme la couleur de l’Irkande) sous la pluie !
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Trêve de plaisanterie mis à part …ton visage buriné sous la pluie témoigne de l’effort ….et de la fatigue … peut-être dû aux nuits courtes post pub 🙂
Bon voyage et merci pour ce journal toujours aussi intéressant à parcourir .
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Où étaient enterrés …
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Devant l’obstacle ( en l’occurrence la pluie…) on se révèle. (dixit Alain Bashung, sans garantie que ce soit de lui à l’origine). Alllèiiiz!!! Courage, après la pluie, vient le beau temps. (forcément).
Biz
Christophe
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